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Qui sommes-nous ?

Sainte Luce, Sud Caraïbes, Martinique
Installés depuis début décembre 2011 dans ce que nous pouvons appeler "Notre Petit Paradis", nous souhaitons partager les moments de notre migration vers le soleil, la nature et la douceur de vivre.

samedi 16 février 2013

La Montagne Pelée

La Montagne Pelée, ça y est, c'est décidé, nous allons la gravir !

Levés à 5 heures du matin, nous nous préparons, avec les conseils de Michèle, randonneuse émérite des Hautes-Alpes.

Départ de Sainte Luce à 7 heures.
Nous arrivons au pied de la Pelée à 8h15, après être passés par Fort de France et la belle et fameuse route de la Trace, voie construite par les Jésuites au milieu du XVIIIème siècle.



Le temps est dégagé et nous démarrons vite, alors qu'il n'y a encore que quelques voitures dans le parking de l'Aileron (Refuge n°1).
Très vite, la montée est abrupte. Nous sommes donc rapidement récompensés puisque le paysage s'offre à nous, à nos pieds, splendide. Au loin, les Pitons du Carbet semblent rivaliser avec La Pelée.

Arrivés au 2ème refuge, les nuages viennent nous saluer de près. Rien ne nous arrête, nous voulons "la faire", cette montagne ! 



Nous avons décidé de suivre la caldera pour ensuite gravir une paroi du cratère et y redescendre. Le Petit Chinois, ce sera suivant notre état…

Le tronçon dans la caldera est des plus agréables. Les nuages nous offrent un jeu de cache-cache, nous laissant découvrir, ébahis, la splendeur du spectacle de cette belle île. C’est comme un rideau qui se lève, avec à chaque acte, une nouvelle scène qui se dévoile. Tantôt un morceau de Mer des Caraïbes, tantôt l’Atlantique venant heurter de petits bourgs disparates.

La végétation nous laisse pantois. En de nombreux endroits, un bouquet sauvage jalonnera le sentier que nous empruntons. Un peu plus loin, un petit arbre est recouvert de lichen et de diverses fleurs parasites. Au bord de la falaise, une grande fougère se bat pour rester debout face aux bourrasques parfois violentes.



Arrivés à la base du cratère, nous en entamons l’ascension. L’affaire se corse. Il nous faut escalader et nous hisser sur de gros blocs de pierre. Ce n’est pas de tout repos mais les prises sont bonnes. La brume se pose sur nos épaules, la pluie commence à tomber en fines gouttes. Nous enfilons nos K-way et continuons de progresser dans un monde étrange, digne de Jurassic Park. Le vent souffle par rafales, nous donnant des accès de fou-rire tellement celles-ci parviennent à nous déstabiliser.

Nous voici arrivées au bord du cratère. Oui, je dis bien « arrivées »… Narcisse, peu après le début de l’ascension du cratère a décidé de rebrousser chemin. Il reprendra la caldera en sens inverse. Nous continuons notre exploration fantastique. Le cratère, pour ce que nous en verrons, aux quelques éclaircies que la nature nous offrira, est d’une immense beauté. Toutes les teintes de vert visibles en Martinique sont rassemblées ici, dans ce creux endormi. D’énormes rochers de formes inhabituelles parsèment ce décor sauvage. En les voyant tels quels, je peux m’imaginer la force qui a dû soulever ces masses gigantesques.

Nous traversons le cratère, rencontrant à présent plus de randonneurs. Certains semblent vouloir « faire la Pelée » en un temps record… nous les voyons grimper, presque en courant sur les rochers, alors que nous peinons dans notre effort ! Un autre sera accompagné de ses 2 chiens, dont un jeune chiot ! Où trouve-t-il l’énergie avec ses minuscules pattes ?



La remontée du cratère est une succession de marches que nous franchissons lentement, très lentement… toujours dans un site hors du commun.

Soudain, nous atteignons le sommet et retrouvons avec joie Narcisse. Sur une pierre, nous nous remettons de nos émotions en savourant nos victuailles, avant la descente vers le parking. Il est midi trente. De nombreux promeneurs arrivent et redescendent ensuite, déjà fatigués par la première partie de l’ascension. Au passage, nous rencontrerons même une femme marchant pieds nus ! Il semblerait que ce soit un lieu de promenade du dimanche pour de nombreux martiniquais, de tous âges.

Cette descente nous semblera bien plus longue qu’à l’aller, nos jambes nous soutenant du mieux qu’elles peuvent. Par moments une forte pluie nous accompagnera. Vite nous nous dépêchons, toujours avec précaution, malgré tout.
Nous arrivons sur le parking de l’Aileron, trempés, harassés mais tellement heureux de l’exploit ! Il est 14h… Moins de 6 heures de randonnée !

Ci-dessous le reportage photo. Cliquez sur les photos pour les agrandir.


















































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