La vie s'écoule doucement, ici, sur notre Morne... Et c'est
la raison pour laquelle vous n'entendez pas ou peu parler de nous !
Au gré des tempêtes et diverses ondées tropicales, eh oui,
saison cyclonique oblige, je mets mes plantations à l'abri du vent lorsque
celui-ci s'annonce plus rude que de coutume.
Je dispose alors d'un mini-jardin à l'entrée de
l'appartement, ce qui, ma foi, me plaît assez bien.
Les plantes, elles, doivent mieux apprécier les bords de la
terrasse, bénéficiant d'un ensoleillement les aidant à pousser, vite !
Il y a même quelques piments végétarien qui ont fait leur
apparition ! Quel bonheur !
Autre plantation, un arbuste dont je ne connais toujours pas
le nom. Je pensais que c'était du Bois d'Inde, dont les feuilles sont utilisées
en cuisine (je ne les avais pas encore goûtées, rassurez-vous !). Lorsqu'il a
commencé à fleurir, je me suis dit que j'allais enfin pouvoir en connaître le
nom ! J'ai donc, observé la lente floraison, avec grande joie ! A peine les
premières fleurs écloses (je n'ai même pas eu le temps de les photographier !),
nous avons retrouvé, un matin, tous les pétales au sol, méticuleusement
arrachés par un oiseau !
Nous n'avons pas vu l'oiseau à l'œuvre, ce jour-là, mais
bien quelques semaines plus tôt, dans le jardin. Il voletait au-dessus d'une
fleur et arrachait, une par une, les pétales ! Le goujat !
Et voilà que le phénomène s'est reproduit sur la seule et
unique fleur de la terrasse.
Il y a encore une fleur qui devrait s'ouvrir, sous peu. Je
cherche un moyen d'empêcher ce voyou d'attaquer, comme un vandale !
Depuis environ 15 jours, nos voisins du dessous ont
déménagé, sans nous en avoir informés au préalable. Nous étions donc bien
surpris, le jour où nous les avons vus embarquer divan, commode et lits !
J'ai à présent donc tout le loisir d'explorer le jardin et
même d'en assurer un entretien minimum, avec les quelques outils en ma
possession. Un plaisir !
Du coup, le matin, avant le petit déjeuner, je cueille des
citrons verts, absolument délicieux, pour notre jus matinal, aromatisé de
gingembre pilé !
Pas encore trouvé le gingembre, dans ce jardin... ça ne
saurait tarder ! Je me contente de celui du marché, vendu ici en quantité,
comme une vulgaire pomme de terre.
La tempête Ernesto nous a couché quelques bananiers, aussi.
J'ai essayé de les déplacer... trop lourds !
Bientôt, il me faudra des bottes en caoutchouc, pour oser
m'aventurer dans les hautes herbes... Eh oui, l'herbe pousse drôlement vite,
ici.
Comme en Belgique, me direz-vous...
Je pourrais la tondre, oui, oui... attendez voir
l'inclinaison de ce jardin ! Il doit bien pencher à 45° ! Avec l’herbe, souvent
glissante, les rochers plantés ça et là, ce n’est pas vraiment facile. En plus,
il me faudrait une débroussailleuse, ce que nous n’avons pas emporté dans nos
bagages !
Néanmoins, grâce à cette configuration, nous bénéficions de
cette magnifique vue dont je ne me lasse jamais.
A bientôt !
N’hésitez pas à ajouter vos commentaires et/ou appréciations !
Ils sont les bienvenus, merci !
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